25
février 2003 - oui mais non
¤
Bien entendu, ça devait arriver. Ca m'étonnait
qu'il n'y ait pas de tuile de dernière minute qui tombe
sur ma coquille de Caliméro.
J'étais sur mes rails, prête à partir
(terrorisée mais impatiente, un état intéressant
à défaut d'être confortable) et voilà,
on me fait le type d'offre que je ne peux pas refuser... Sept,
huit mois de vacation au Louvre, travail documentaire sur
la collection grecque, le retour au sanctuaire après
1 an et demi d'exil, bref tout ce dont je rêvais.
Oui, mais...
On nous a toujours dit et répété de saisir
toutes les opportunités de boulot qui se présenteraient,
parce qu'on ne pourrait pas se permettre le luxe de refuser
un emploi dans un secteur qui n'embauche pas.
Oui, mais...
Donc
ça suffisait pas que je quitte ma tribu, faut aussi
que je tire un trait sur une proposition que j'attends depuis
que j'ai entamé me études au Louvre.
Ils pouvaient
pas se réveiller avant, non ? Je suis complètement
perdue. Merci la vie, sympa, vraiment.
D'un autre côté, ça serait comme revenir
dans le ventre maternel, et qui a envie de retourner chez
ses parents ? (petite voix : ben, en fait..)
¤ Allez,
je dois pas me laisser décourager. En tout cas, merci
à tous pour vos encouragements, ça me touche
beaucoup :)
¤ Noekaki
spécial dédicace webmaster,
et bon
anniversaire jolie Alice^^
22
février 2003 - Madame Grognon est de sortie
¤ Dernier
post, ou quasi, avant le hiatus. Vous allez en avoir pour
votre connexion, j'ai vachement envie de râler aujourd'hui.
Prenez une chaise, installez vous, un peu de thé peut-être
?
¤
Marathon
ciné avant de partir pour le Pays Où La Place
De Ciné Est A 80 Balles (anciens francs, enfin, pas
les vieux anciens francs, les nouveaux, argh! Vous voyez,
quoi). Revu Laputa-que-c'est-toujours-rien-que-du-bonheur
- c'est magnifique, un film où on ne peut pas s'empêcher
de sourire en sortant de la salle.
¤ Vu The
Ring (pas l'ancien Ring, le nouveau, etc). Je ne suis
pas de mauvaise foi au point de dire que c'est un film affligeant.
Il y a même des détails comiques involontaires
(Rachel qui surfe sur le web en quête de réponse,
mais la barre de navigation indique clairement qu'elle est
sous C://Win95 ; ou Noah qui fouille les archives à
la recherche du fichier d'Ann Morgan et qui vérifie
tous les tiroirs... même si ceux-ci sont rangés
par ordre alphabétique). C'est juste un film très
moyen, quand on a pris la peine de voir l'original et de goûter
à son ambiance poisseuse. Parce que voyez-vous, si
au Japon on aime manifestement suggérer, à Hollywood
il faut bien démontrer au spectateur qu'il regarde
un film d'horreur (des fois qu'il serait venu voir
Bambi mais qu'il se soit planté de salle). Alors zappons
le minimalisme efficace et brut de décoffrage du film
japonais, allons-y pour les effets grand guignol complètement
gratuits (le cheval sur le bateau, la mouche sur l'écran
- à quoi ça sert dans la progression de l'intrigue
? A RIEN, et ça fait même pas peur). Allons-y
pour les effets esthétisants à deux balles (ah,
la lumière dans les feuilles, ah, la pluie qui ruisselle
sur la vitre). Allons-y pour la pédagogie lourde (Rachel
voit un miroir, BON SANG MAIS C'EST BIEN SÛR, c'est
celui de la vidéo, alors on va bien faire un flashback
pour le rappeler à ceux qui suivent pas).
Et puis franchement, ça vous fait frissonner, vous,
des chevaux qui se suicident ? Non, mais vous me direz, fallait
qu'on comprenne bien que Samara/Sadako (qui en migrant aux
USA a perdu tout son mystère et son intérêt)
était bizarre.
Bref, re-don-dance. C'est vraiment quelque chose qui me ferait
hurler si je n'avais pas davantage de respect pour les spectateurs
qui partagent la salle obscure où je subis mon calvaire.
Mais c'est insupportable d'être pris pour des imbéciles
qui n'arrivent pas à comprendre si on ne leur a pas
indiqué clairement où il fallait rire, où
il fallait pleurer, où il fallait avoir peur. C'est
en partie pour ça que j'ai détesté The
Matrix (oui, Morpheus, merci, mais ça fait 30 mn qu'on
a compris, t'es lourd là) et Le Seigneur des Anneaux
(attention, c'est triste, donc ralenti). Pourquoi tout doit-il
être prémâché ? Ras-le-bol du nivellement
par le bas, ras-le-bol du panneau "applause".
Je me souviens qu'on avait eu des discussions passionnées
à ce sujet appliqué au monde des musées.
Fallait-il faire du Disneyland style, facile d'accès
mais culturellement et scientifiquement pas bien enrichissant,
ou donner dans l'élitisme en essayant de tirer le niveau
de culture vers le haut ? Un juste milieu est de toute façon
souhaitable, mais la culture au rabais, le musée fast-food,
le De Vinci pour les Nuls, je vois pas l'intérêt.
Mais non, je suis pas une petite snob élitiste...
¤ Bon, je m'emporte contre
ce malheureux film qui n'est pas nul (les acteurs sont bieng,
j'adore le gamin) et qui n'a fait de mal à personne,
si ce n'est au canasson, mais peut-être ai-je été
perturbée par les conditions de visionnage. Parce qu'il
se trouve que la salle abritait, à des postes stratégiques
(devant, derrière, sur les côtés), tout
un chapelet de PETASSES qui n'ont pas arrêté
de discuter/brailler ('scusez-nous si le son du film est un
peu élevé). Sans compter qu'elles ne considéraient
visiblement pas qu'un cinéma était une raison
suffisante pour interrompre momentanément leur vie
téléphonique. "Ouéé, nan,
chuis au ciné... comment ? AU CINE. Jteu rappeleuh".
Il va falloir faire comme au stade de France un soir de PSG-OM
: fouilles à l'entrée, les portables au cinoche
c'est plus possible.
Ceci dit, le film n'était pas suffisamment démonstratif
pour elles, puisque le générique de fin a été
accueilli par des "nan mais j'ai rien compris, làààààà".
Enfin, elles sont sursauté là où on leur
a dit de le faire, c'est déjà bien.
¤ Bon, je m'emporte contre
ces malheureuses filles etc (oui je sais, mais moi la redondance
j'ai droit, j'ai un mot de ma maman), mais je crois que j'ai
des a priori énormes sur ces minettes qui se baladent
bras dessus bras dessous en essayant de jouer les reines de
la RnB. C'est là que je me rend compte que Popstars
n'a pas seulement fait le bonheur de mes jeudi soirs, il a
également fait beaucoup de mal. Je ne compte plus les
gamines qui se la jouent Ophélaille avec des effets
de voix abominables et nasillards ("Dieu meuh donne la
FOI-AH") en étant persuadées d'être
des chanteuses TROP soul.
Pinaise, je suis peut-être pas une snob élitiste,
mais qu'est ce que je suis aigrie...
¤ Des liens pour me faire
pardonner de toute cette bile déversée (ça
tâche le tapis)...
Des lumières
zolies - promenez votre curseur pour jouer, cliquez pour
changer d'animation.
Une horloge
universelle - elle indique la bonne heure quelque soit votre
fuseau horaire. Dingue.
Des jeux
pour ceux qui s'ennuient au bureau.
Stars
oubliées, pour ceux qui auront toujours une place
pour David & Jonathan dans leur coeur...
Mieux
que le chocolat ou la chantilly.
Mieux
que les Sanryo.
¤ Add-on : il y aura non
pas une, mais deux suites aux Cités d'Or. Le
projet le plus avançé n'inclut pas Chalopin
et ne pourra donc pas utiliser ce qui avait été
créé spécialement pour notre bon vieux
DA : le grand condor, Tao, Pichu, Sancho et Pedro... pour
ne rien arranger à mon ulcère, le design des
personnages est une abomination.
Et dites, ils ont engagé qui pour commettre cette colorisation
atroce ?
Tant que j'y suis, Clone
Wars, le DA qui fait suite à l'Attaque
des Clones. Il doit y avoir une promo sur les double décimètres
en ce moment, vu la prolifération des designs anguleux
et stylisés... Pas moche en soi, mais c'est comme les
raviolis tous les jours, à la longue ça lasse
et on fait plus la différence entre les Buitoni et
ceux du traiteur italien d'en face.
18
février 2003 - In departo veritas
¤ Heh.
Tellement typique. Dans une dizaine de jour, je vais changer
de pays, quitter mes amis, ma famille et tout ce qui m'a construite.
Et alors que j'ai plus que jamais besoin de soutien, j'ai
l'impression que certaines personnes s'intéressent
davantage à ce que mon départ va changer dans
leur vie qu'à ce que ça va changer dans
la mienne. Mon bonheur, mes angoisses, tout ça
ne fait pas le poids face à leur quotidien perturbé,
semblerait-il... Dites, je voudrais pas vous déranger
dans la contemplation de votre nombril, mais c'est moi qui
pars, je crois.
Et après on va se plaindre parce que je ne parle jamais
de mes sentiments, bah oui, mais comme ça n'intéresse
personne, hein, vais pas m'imposer.
¤ Note pour toi, Char
: aujourd'hui c'est votre 4e mois ensemble, alors fais pas
attention et souris à la vie.
¤ Tiens, je suis d'humeur
alors je rajoute des posts au hasard, comme ça ; et
aussi, je me fends d'un titre en pseudo latin ('pas fais de
latin) parce que.
17
février 2003
¤ Ca
m'a fait rire : cliquez
et surtout lisez avant de pointer votre curseur vers le back
button ;)
14
février 2003
¤ Je
suis vraiment en train de renier tous mes principes. Aujourd'hui,
je fête techniquement la saint
Valentin, et puis ensuite ? Demain, je déménage
pour le Texas ?
Allez, un pitit
lien idiot (il faut que j'ouvre une section "pitits
liens idiots" sur mon site, vraiment)
10
février 2003
¤
Lilo
et Stitch.
Il faut absolument que j'apprenne à danser le
hula.
¤ Reçu par la poste
:
- une surprise Kinder Galadriel
- une scuplture en cire
- un pitit stormtrooper Lego
Comment voulez-vous que je craque pas ?
¤ Générateur
de slogan piqué chez Aurore
: Evil Talk tested, Mother Approved. Mwahahah.
6
février 2003- mon bon Paul, comme tu es bon !
¤ Outre
l'initiation au point de croix, votre grand-mère vous
a peut-être infligé la lecture de l'intégrale
de la comtesse de Ségur.
Pour ceux qui seraient passés entre les mailles de
cet incunable (ou presque) de la littérature enfantine,
voici un aperçu de l'ambiance :
- Qu'est ce qu'on s'ennuie. Si nous allions nous amuser dans
le ruisseau derrière le bois plutôt que de rester
là à colorier ces images, qui sont bien bêtes
?
- Oh non Sophie, tu sais bien que maman nous a interdit
d'aller là-bas sans notre bonne.
- Bah, vous êtes des petites peureuses, nous ne risquons
rien.
- Et vous mademoiselle, vous êtes une petite désobéissante.
Si par malheur tu trébuchais et que tu te noyais dans
le ruisseau, tu serais bien attrapée.
- Allons, allons Marguerite, ne t'emporte pas ainsi, c'est
très mal. Sophie a raison, c'est ennuyeux de rester
enfermées. Si nous allions donner aux pauvres l'argent
que nous économisons pour nos distractions ?
- Oh oui, oh oui, s'exclamèrent les petites filles
en battant des mains.
Voilà de gentilles petites filles, non ? charitables,
obéissantes, modestes et mesurées... Autant
dire qu'elles font la fierté de leurs parents.
Et pourtant, ce roman qui suinte la charité chrétienne
à tous les chapitres se finit de la façon la
plus abominable qui soit. Que je vous raconte.
Sophie retrouve sa belle-mère, une femme effroyable
qui l'a abandonnée après l'avoir battue pendant
des années. La marâtre, sur le point de mourir,
se repend, supplie Sophie de prendre soin de sa demi-soeur
qui va bientôt être orpheline. Sophie bien sûr
lui pardonne et accepte de s'occuper de la petite. Mais M.
de Rosbourg, parangon de toutes les vertus masculines dans
ce bouquin (riche, courageux, compatissant), décrète
que décidemment non, on ne peux pas demander à
Sophie de s'occuper d'une demi-soeur qu'elle n'a jamais vue,
et confie la gamine à une servante pas bien fine. Abandonnée
par ce qui lui restait de famille, la petite fille meurt quelques
mois après.
Révoltant, non ? Finalement, l'amour du prochain n'est
pas la chose la mieux partagée du monde chez la comtesse
de Ségur, qui n'a pas dû bien potasser son cathéchisme.
5 février 2003 - Bouge ton corps
¤ Lu
dans l'horoscope 2003 de je-sais-plus-quel-zine-pour-nana
(me regardez pas comme ça, ça vous arrive jamais
de feuilleter Cosmo et VSD dans la salle d'attente de votre
médecin ? ) : "gros changement en perspective
- vous allez changer de pays ou de langue". Les deux,
c'est possible ?
Donc voilà, installation à Londres prévue
pour le 24/02 ; je commence à réaliser que déménager,
ça veut pas seulement dire "prendre un sac, ses
fringues préférées, sa Playstation, ses
bouquins d'archéo et un PC". Fort heureusement,
pour pallier le sens pratique défaillant d'une fille
qui a toujours négligé de vivre dans la réalité,
j'ai une maman qui pense aux détails pratiques. La
literie, la vaisselle, les rideaux, la Sécu, le sèche-cheveux,
le fer à repasser (inutile d'essayer l'argument du
"mamaaaaan, repasser ses fringues ça se fait plus",
ça marche pas)... autant de choses qui me passent,
mais alors, complètement au dessus du crâne.
Donc si vous voulez me faire partager trucs & astuces
pour un déménagement sans encombres ni regrets,
je vous en prie, faites !
D'ailleurs, il va falloir que je mette ce blog en hiatus,
le temps de retrouver un accès net (enfin, ça
c'est pas tellement un problème, c'est le ftp qui m'embête).
Mais bon. C'est pas comme si ça perturbait une activité
énoooooorme. Au lieu d'un post par mois, ça
sera... oui, toujours un post par mois. Bon bon bon.
¤ Il faudrait que j'apprenne
à finir mes pelloches plus vite pour, à l'avenir,
éviter si possible de poster mes photos de Noël
aux alentours de Pâques. Printemps Haussmann, 1,
2.
1e février 2003 - Amour, Gloire et Télé
¤
Il y a des choses comme ça, on se dit qu'elles ont
forcément vocation à étonner : au hasard,
l'art contemporain, la surprise Kinder et la télé.
Sur notre merveilleuse boîte à image (la version
câblée bien sûr ; la plèbe hertzienne
dont je fais partie devant de contenter de la 1025e diffusion
de Madame est servie), il y a le nouveau modèle
de chez Realitichault, hiver 2002-2003 : The Bachelor.
Cette fois ci, attention, rien de sordide, que du conte de
fée à teneur garantie en émotion vraie.
Finies, les naïades poussant les hommes au Péché
de l'Ile de la tentation. Finies, les cabrioles voluptueuses
dans la piscine de LoftStory. La télé,
ma bonne dame, sait aussi offrir le bonheur à ceux
qui le mérite.
Imaginez donc vous, à 6 ans, avec votre Ken (le virginal
fiancé de Barbie, pas le Survivant). Votre Ken a tout
pour être heureux. Une grosse voiture, une grosse maison,
une grosse situation. Mais voilà, Ken en a oublié
le principal, Ken en a oublié l'Amour. Ken n'a pas
de Barbie (je sais très bien qu'il s'agit là
d'une hypothèse d'école ; aucune petite fille
qui se respecte ne se serait fait offrir un Ken avant d'avoir
reçu au moins 5 Barbies). Hop, direction ToysRus, vous
et Ken allez choisir une fiancée digne de ce nom. Bien
entendu, on sait tous comment ça finit : on prend celle
qui a la robe la plus rose et la plus froufrouteuse, celle
qui a les cheveux les plus longs. C'est qu'on a assez mauvais
goût quand on a 6 ans.
The Bachelor, c'est exactement ça, sauf qu'on
a plus 6 ans, que les Barbies sont vivantes et qu'elles en
profitent manifestement pour donner raison à tous ceux
qui pensent que les filles, y'a pas plus perfide. Finalement,
le seul heureux là dedans, c'est Ken, qui choisit sa
fiancée comme je choisirais une laitue, mais qui se
retrouve bien con quand même quand il s'agit de rencontrer
les parents. Ahaha. Finalement, y'a des choses que la télé
elle-même ne peut pas changer.
22 janvier 2003 - Le travail c'est la santé, mais après
tout, la mort par oisiveté c'est pas si mal
¤
Et
si je vous disais que je pensais écrire plus tôt,
mais que les défaillances du FTP m'en ont empêchée
?
Si je vous disais ça, je serais d'une mauvaise foi
affligeante. La vérité c'est que je n'ai pas
grand'chose à raconter et que j'ai été
un peu en dehors de tout ces derniers temps. J'ai vaguement
grabouillé, tout est sur le site
fraîchement updaté. J'ai croisé quelqu'un
sur le painchat
de Wosso (car OUI le paintchat est à nouveau à
flôt!) qui m'a démasquée grâce à
un dessin. Ca peut paraître idiot, mais savoir que des
gens peuvent reconnaitre votre style, ça fait énormément
plaisir. J'ajoute qu'il m'a appris quelques insultes en chinois,
alors attention, je flame en sous-titré mandarin maintenant
!
Au passage, ai essayé de m'inscrire sur le pchat
de Rikiki, mais si j'ai bien accès au board, j'arrive
pas à dessiner... j'ai encore fait une bêtise,
c'est ça ?
¤ Bon, j'exagère,
je pourrais avoir mille choses à raconter si j'avais
fait le choix de partager des aspects plus personnels de ma
vie (qui, désolée de briser un mythe, ne se
limite pas à pester contre les trolls et à deleter
des oekakis). Mais bon, je ne vais pas non plus déranger
les gens-qui-n'aiment-ni-mes-dessins-ni-mon-site-ni-mon-blog-ni-le-circle-et-pourtant-me-lisent,
en racontant ma vie plus en détail. Puisqu'ils ne semblent
pas capables de fermer cette fenêtre par eux-mêmes,
on ne va pas leur compliquer l'existence.
Ceci dit, beaucoup de changements en perspective, et ça
va arriver très vite. C'est effrayant, d'ailleurs,
la vitesse à laquelle tout cela s'est goupillé.
Effrayant et dingue, et en même temps c'est la chose
la plus sensée que je puisse faire. C'est merveilleux
de pouvoir vivre ce paradoxe, non ?
Dit comme ça, on pourrait croire que je me parle à
moi-même en faisant référence à
des choses que moi seule comprend, mais je sais pertinement
que certains voient très bien ce à quoi je peux
faire allusion :)
Je pense que j'en écrirai plus quand tout sera définitif
et certain, ou quand ça intéressera des gens.
Je suis parfaitement consciente que ce jour n'arrivera jamais
:p
6
janvier 2003 - Résolution n°1 : être moins
messante, mais va falloir que les autres y mettent du leur
¤
Vite, vite, que je vous en fasse profiter, parce que ça
le vaut bien.
Je ne vérifie que rarement mon guestbook (personne
n'y écrit, faut dire que le tag, c'est tellement mieux),
et aujourd'hui, oh! une Private entry. Soit un message laissé
à ma totale discrétion. Déclaration enflammée
mais pudique? Private joke de la famille? Je veux savoir.
Je fais donc des pieds et des mains à cet effet (j'avais
plus les mots de passe, et puis oh, miracle, c'est revenu).
Une fois mon Shazam obtenu, voilà la prose qui couronne
mon effort :
u b!tch u cant take it if sum1 els work beta than urs so
u get rid of it! wat jelous dat why? cant stand u, u make
me sick
Je suis un peu peinée de constater que les 3/4 des
trolls qui hantent le net faute d'avoir mieux à faire,
sont des illettrés incapables d'épeller correctement
deux mots à la suite - que ce soit en anglais ou en
français (suivez mon regard vers la gauche... un peu
plus en bas.. voilà, le tagboard, on y est). Faites
court, les gars, en plus un bon vieux "bitch" vaut
mieux qu'un long "Pourvue que l'année prochaine
vous disparaissez ! ... je vais priez tres fort !" (sic).
Bref. Faut le dire comment ? En multipliant les fautes d'orthographe
? LE FLAMMING CA ME PASSE AU DESSUS DU CRÂNE (non, je
mens, en fait ça me fait rire). Si vous croyez que
des pauvres insultes balançées par des pseudos
ça empêche les gens qui ont une vie de dormir
le soir...
Pour répondre à mon troll du jour (enfin répondre
c'est un grand mot ; je doute que quelqu'un qui écrit
si mal l'anglais puisse entraver quoi que ce soit au français)
:
Cher troll,
Je te rassure, si je ne supportais pas que quelqu'un dessine
mieux que moi, j'aurais de longue date retiré les quelques
250 liens qui figurent dans mon site (et ce n'est qu'une parcelle
infime des talents qu'on trouve sur le net). Il semble que
la personne qui ait un problème avec l'humilité
ici, ça soit toi. Enfin je suis pas thérapeute,
et je m'en fous un peu (beaucoup).
Et si je te rends malade, par pitié, prends 2 euros
et va t'acheter un pote ; c'est triste, toute cette rancoeur
virtuelle...
Bien à toi.
¤ Ce qu'il y a de merveilleux,
c'est que ce petit mot a achevé de me rendre le moral
(pourtant sérieusement entamé par un week-end
très difficile, mais je suis pas là pour raconter
ma vie - du moins pas celle-là). Il est venu à
point nommé compléter l'exorcisme habituel -
mails psychosés et un oekaki.
Aussi, un autre
pour l'anniversaire conjugué de Blu,
Yannie
et axis_shifted.
¤ Oui, George est toujours
là. J'arrive pas à me décider pour le
layout suivant. En même temps, il me plait bien, et
je réalise que mon blog, c'est comme ma chambre, si
j'ai envie de garder le papier peint, ça me regarde.
Ceci dit, j'admire toujours la valse des layouts chez les
autres. Vous êtes tous trop doués :)
¤
Looking through the bent back tulips
To see how the other half live
Looking through a glass onion // The Beatles, Glass
Onion
|